Dans l'agenda culturel Patricia Atallah une voix d'or entre Orient et Occident

2014-05-13

Dans la communauté artistique des Libanais
de Paris, Patricia Atallah porte très haut les
couleurs de notre pays. Outre le fait de
s’occuper du Phénix blanc, site d’information
sur les activités culturelles libanaises de
France, Patricia est une merveilleuse
chanteuse qui, pour l’Agenda Culturel,
revient sur son parcours entre Orient et
Occident.
A l’âge de 6 ans Patricia Atallah s’installe en
France avec ses parents. Depuis sa toute petite enfance, elle est bercée par les
chants traditionnels libanais et, très jeune, sa voix fait déjà merveille à l’église et
dans les événements associatifs libanais où elle interprète surtout des airs sacrés
et des chansons traditionnelles issues du répertoire de Fairouz, Salwa el-Katrib
ou Majida el-Roumi. ’’La voix est le reflet d’un vécu, d’une personnalité et
chanter des chansons patriotiques est pour moi une façon d’exprimer mon amour
pour mon pays’’ dit Patricia qui, en parallèle, dirige le choeur d’enfants de la
paroisse Notre Dame du Liban à Paris.
Tout cela aurait pu limiter Patricia Atallah à un certain style de répertoire. Mais il
se trouve qu’en plus de sa couleur orientale et chatoyante, la voix de Patricia au
velouté incomparable, se révèle être aussi lyrique et le déclic se fait grâce à la
cantatrice Rima Tawil. ’’En 2008, à l’issue d’un dîner de bienfaisance où je me
produisais dans mon répertoire habituel, la grande cantatrice Rima Tawil qui était
présente, vient me voir et me dit : ta voix est un diamant qui a besoin d’être
taillé. Et pour moi ce fut le déclic. Il fallait que je travaille ma technique vocale à
la manière l’occidentale et que j’explore d’autres répertoires, notamment Mozart,
le bel canto ou l’opéra baroque’’.
Depuis, Patricia suit l’enseignement de Catherine Cardin au Conservatoire de
Courbevoie en région parisienne et, en parallèle, celui de Rima Tawil. ’’Cette
grande dame est pour moi un exemple absolu de réussite personnelle et
professionnelle’’.
Mais la chanteuse à la voix d’or pour qui ’’la musique est oxygène’, ne se
contente pas de se produire sur scène. Elle aime aussi à promouvoir la culture et
l’art de son pays à travers son site Le phénix blanc.
’’Tout comme l'esprit de messagère à travers la musique, mon blog porte un
message : rassembler les Libanais autour de la beauté du Liban, sa culture, son
patrimoine. Les Libanais sont maintenant éparpillés aux quatre coins de la terre.
Il fallait trouver un moyen fédérateur. Quoi de mieux que la toile ?’’
Pour les semaines à venir, Patricia est au coeur de plusieurs grands projets en
Europe. Mais toujours en rapport étroit avec le Liban.
A la fin du mois de mai, l’association libano-suisse Reconstruire ensemble, dont
le but est de favoriser le dialogue entre le patrimoine occidental et l’oriental à
travers une série d’événements culturels, invite Patricia à effectuer une tournée
de concerts à Berne, Cologny ainsi qu’à à la Cathédrale de Lausanne.
Puis, le 20 juin, à l’Unesco à Paris, Patricia Atallah sera partie prenante de la
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Patricia Atallah, une voix d’or entre Orient et Occident, Agenda Culturel
http://www.agendaculturel.com/Musique_Patricia+Atallah_une_voix_d_or_entre_Orient_et_Occident[13/05/2014 12:10:02]
création mondiale des ‘Jardins d’Adonis’, opéra d’Orient du compositeur libanais
Wassim Soubra. Cette production, placée sous le patronage de la Délégation
permanente du Liban auprès de l’Unesco, en partenariat avec le Festival
international de Baalbeck, fait dialoguer l’Orient et l’Occident dans un
chatoiement d’instruments, de voix et de textes poétiques. Tout ce que Patricia
aime.
Zeina Saleh Kayali

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