Dans l'OLJ "Une journée avec Gabriel Yared à la Philharmonie de Paris"

2017-12-11

Tous les ans, la Philharmonie de Paris avec Audi Talent rend hommage à un grand compositeur lors du cycle Musiques à l'image. Pour 2017, Gabriel Yared était à l'honneur. Toute une journée lui était consacrée : conférence, table ronde, documentaire et, comme point d'orgue, concert avec le London Symphony Orchestra, Dirk Brossé à la direction et le compositeur au piano.

11h-13h : Gabriel Yared, avec la sincérité et la précision qui le caractérisent, répond aux questions de Stéphane Lerouge, spécialiste de musique de film. Il aborde son parcours, parle de son cheminement, de ses envies, des contraintes du métier, de sa relation avec les réalisateurs. Il n'hésite pas à bondir vers le piano pour illustrer ses propos d'exemples musicaux.

16h30-17h30 : film documentaire de Pascale Cuenot sur Gabriel Yared. On y retrouve un témoignage d'Anthony Minghella, réalisateur anglais, disparu à l'âge de 53 ans, avec qui Gabriel avait eu une collaboration très fructueuse (Le Patient anglais, Mr Ripley, Cold Mountain...)

17h30-19h : deux cinéastes, Michel Ocelot et Patrice Leconte, racontent avec humour et admiration leur collaboration artistique avec Gabriel Yared.

20h30-23h : le moment tant attendu du concert arrive. La grande salle de la Philharmonie est bondée, il n'y a plus de place depuis septembre dernier. Et les heureux élus ne sont pas déçus car Gabriel Yared enchante, émeut, fascine, emporte. Et alors que la beauté de la musique enveloppe le public, certaines scènes de films apparaissent sur un écran géant. Les solistes se succèdent à ses côtés : Catherine Ringer et Yael Naïm (chant), Lewis Morrison (saxophone), Juanjo Mossalini (bandonéon) pour interpréter Le Patient anglais, Tatie Danielle, L'amant, 37°2 le matin et tant d'autres.

Journée hors du temps, soirée magique, offertes par un artiste généreux, qui porte haut les couleurs de la musique et de son pays d'origine, le Liban.

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