Dans l'Agenda Culturel PARUTION DES BIOGRAPHIES DE TOUFIC EL BACHA ET ABDEL RAHMAN EL BACHA

2020-02-11

Zeina Saleh Kayali poursuit son travail sur les compositeurs libanais en publiant deux nouveaux ouvrages dans Figures musicales du Liban, collection qu’elle a fondée et qu’elle dirige aux éditions Geuthner (Paris).



Voici que vous nous revenez avec deux nouveaux opus ?

Oui, un père et son fils. Une véritable dynastie musicale libanaise. Toufic El Bacha (1924-2005) compositeur et chef d’orchestre et son fils Abdel Rahman El Bacha (né en 1958) que l’on connaît surtout pour sa fulgurante carrière de pianiste, mais qui est aussi compositeur.



Comment se présentent les ouvrages ?

Comme d’habitude ! C’est-à-dire une première partie purement biographique consacrée à la vie, l’enfance, les premiers chocs musicaux, la vie musicale etc. et une deuxième partie, plus analytique, présentant l’œuvre. A la fin de chaque ouvrage, une clé USB pour écouter de la musique.



Quelles en ont été les sources ?

Il y a eu plusieurs sources. Tout d’abord Abdel Rahman El Bacha lui-même qui a parlé de son père ainsi que de son propre parcours. Ensuite Rima et Randa El Bacha, les sœurs d’Abdel Rahman El Bacha, Angelina El Bacha, l’épouse du peintre Amine (frère de Toufic), Maestro André Hajj chef d’orchestre qui connaît à fond la musique de Toufic El Bacha, mais aussi les précieuses archives déposées par la famille El Bacha au Centre du patrimoine musical libanais (CPML). Il existe également deux ouvrages en langue arabe sur Toufic El Bacha l’un de Mahmoud Ghazalé (1998) et l’autre de Jacqueline Gemayel (2007).



Les ouvrages sont-ils disponibles au Liban ?

Je vais les présenter dans le cadre d’une conférence organisée par l’association Ninar à l’hôtel Le Gabriel le mardi 25 février. Mais de façon générale mes neuf ouvrages sur la musique au Liban sont très peu présents dans les librairies au Liban. C’est un phénomène assez étrange mais que j’ai renoncé à comprendre.

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