Editor Dans l’Echo du Cèdre, une présentation du CPML 2013-06-28, par Zeina Saleh Kayali
Dans ce mensuel en ligne fondé et géré par des étudiants libanais de l’Institut des études politiques de Paris et de la Sorbonne (Erik Chiniara et Cyrille Ghanem) un article de Zeina Saleh Kayali présentant le CPML, sa genèse et ses différents acteurs. Pour l’intégralité de l’article aller sur http://echoducedre.weebly.com/
Le Centre du patrimoine musical libanais (CPML) premier centre d’archives et de documentation au Liban Premier du genre au Liban, le Centre du patrimoine musical libanais (CPML) qui a vu le jour au Collège Notre Dame de Jamhour en octobre 2012, est un centre d’archives et de documentation qui a pour ambition de rassembler, conserver et valoriser tout ce qui a trait aux musiciens Libanais. Le but du CPML est de faire connaître le patrimoine musical libanais souvent injustement ignoré, et de le transmettre aux générations futures. Quelle est la genèse de la création du CPML et quels en sont les acteurs principaux ? Ce centre trouve sa source et son origine dans l’ouvrage « Compositeurs libanais, XXe et XXIe siècles » par Zeina Saleh Kayali et Vincent Rouquès . Cet ouvrage publié aux éditions Séguier à Paris en 2011, a recensé pour la première fois les compositeurs libanais de musique savante au Liban et à travers le monde. Le père Bruno Sion, Recteur du Collège Notre Dame de Jamhour trouve bonne l’idée de consacrer un lieu à la valorisation du patrimoine musical libanais. Il est en cela secondé par Mme Joumana Hobeika qui déploie une grande énergie pour ce projet. En effet les pères jésuites sont depuis le 19e siècle garants d’une certaine pérennité culturelle libanaise, et quel meilleur écrin que le collège Notre Dame de Jamhour pour accueillir le CPML ? Le père Sion met donc une salle à la disposition du CPML et Robert Matta, ancien de Jamhour (promotion 1979) offre généreusement une importante somme d’argent qui servira à effectuer les travaux nécessaires pour que la salle devienne utilisable. 1 En octobre 2012, le Centre du patrimoine musical libanais ouvre officiellement ses portes au Collège Notre-Dame de Jamhour, sous le haut patronage du Président de la République libanaise. Entretemps, et donc en moins d’un an, il a fallu contacter tous les musiciens pour les informer de cette nouvelle très importante, les convaincre de déposer leurs archives ou celles de leurs conjoints ou parents décédés au CPML, visiter des centres d’archives en France : l’Institut de la mémoire des éditions contemporaines (IMEC), le Centre de documentation pour la musique contemporaine (CDMC), la médiathèque Mahler. Il a fallu rencontrer autant de personnes qui ont accepté de nous faire bénéficier de leur très riche expérience dont Albert Dichy, directeur de l’IMEC et lui-même ancien de Jamhour (promotion 1973). Il a fallu informer la presse et les institutions musicales libanaises de cette ouverture, créer un comité d’orientation, organiser le concert de l’inauguration et la saison des flâneries et aussi et surtout trouver la personne idéale pour s’en occuper, chose qui fut faite en la personne de Randa Sadaka en février 2013. Le Centre du patrimoine musical libanais est une institution qui s’inscrit dans la longévité et la durée. En rassemblant le patrimoine musical libanais et en le centralisant, le CPML se fait aussi gardien de notre mémoire et de notre histoire.
Zeina Saleh Kayali Vice présidente du CPML
Pour plus d’information sur le CPML www.patrimoinemusicallibanais.com 2
