Alors que les Solistes de Beyrouth reviennent sur la scène libanaise avec un programme très varié, leur fondateur et chef Fernando Afara répond aux questions de l’Agenda culturel.
Quels sont les concerts de votre saison ?
Le premier concert s’est tenu au Casino du Liban le 13 décembre aux côtés de la grande star libanaise Abir Nehmé. C’est une participation très spéciale où les Solistes de Beyrouth apparaissent, sous ma direction, en tant qu’invités d’honneur dans un programme qui mêle le lyrique et le pop. Un magnifique mélange de voix féminines qui se marient pour donner un résultat puissant et envoûtant dans un moment de partage et d’harmonie. C’est pour moi un moment important car j’accompagne Abir Nehmé en tant que coach vocal depuis plus de cinq ans. Le deuxième concert se tient le 17 décembre au Théâtre de l’Athénée à Jounié, avec la fondation Georges Frem et le troisième concert, le 19 décembre, en l’église Saint Elie de Kantari avec le festival Beirut Chants. Intitulé Noel lyrique, c’est un grand rendez-vous dont le programme, de niveau international, comprendra de la musique profane et sacrée.
Parlez-nous du programme de ce dernier concert
En première partie des extraits de l’opéra Carmen de Georges Bizet, puisque nous sommes toujours dans les célébrations du 150e anniversaire de sa création et en deuxième partie des œuvres du grand répertoire sacré, extraits du Gloria de Vivaldi, du Messie de Haendel, de la Petite messe solennelle de Rossini, ainsi que des œuvres de Puccini, Schubert et bien sûr des chants traditionnels de Noël. Un programme lyrique et festif à la fois
Y aura-t-il des invités étrangers ?
Oui absolument pour le concert du Beirut Chants, la mezzo-soprano suisse de renommée internationale Carine Séchaye, lauréate du concours international Operalia-Placido Domingo en 2007 et qui s’est déjà produite avec nous au Victoria Hall de Genève. Nous aurons également à nos côtés le pianiste canadien James Alexander, professeur à la Haute école de musique de Genève et de Berne, le ténor français Ambroise Divaret et le jeune baryton français Auguste Truel, sans compter bien sûr nos talentueuses solistes telles que Violetta Damaa, Evelyne Wehbe, Noura Bedran, Maya El Khoury, Christelle Kraich, Anna-Maria Makhoul.
Quels sont vos prochains projets ?
Ils sont prometteurs ! Je préfère ne pas donner trop de détails mais je peux vous dire que nous préparons des concerts de très haut niveau avec des partenariats prestigieux !
Que faut-il vous souhaiter ?
De continuer à porter haut la musique vocale, avec toujours la même passion et de représenter le Liban avec le même esprit, au meilleur niveau. Nous souhaitons à tous de belles fêtes de fin d’année avec pour les musiciens libanais toujours plus d’opportunités pour montrer leur talent et donner une belle image du Liban.