Dans l’Agenda Culturel MAJD AKIKI, PIANISTE, CHANTEUR ET COMPOSITEUR 2023-01-04 de Zeina Saleh Kayali

Alors qu’il est sur le point de publier son deuxième opus de pièces pour piano, Healing keys II, le pianiste, compositeur et chanteur Majd Akiki répond aux questions de l’Agenda Culturel.

Comment êtes-vous « tombé » dans la musique ?
Ma famille n’était pas particulièrement musicienne mais mes trois frères et sœurs ont appris le piano sans vraiment l’aimer et aucun d’entre eux n’a poussé son étude très loin. J’étais moi-même encore tout petit, et mes parents ont décrété que ce n’était pas la peine de me faire donner des cours. J’avais huit ans et j’ai donc commencé à apprendre tout seul dans la Méthode rose en découvrant les notes.
Qu’ont fait alors vos parents ?
Constatant que j’apprenais seul et que j’avançais, ils ont décidé de m’inscrire au conservatoire. C’est ainsi que j’ai démarré. J’avais huit ans.
Comment vous est venue la composition ?

A l’âge de quatorze ans je n’avais pas encore commencé à apprendre les matières théoriques mais cela ne m’a pas empêché de composer des œuvres relativement complexes harmoniquement.
Avez-vous été encouragé par votre professeur de l’époque ?
Pas vraiment car il considérait que je perdais mon temps et qu’il valait mieux se consacrer à l’étude de Chopin et de Beethoven ! J’ai tout de même continué en travaillant par oreille puisque je n’avais pas encore de base technique.
Vous avez tout de même appris les matières théoriques ?
Oui à l’âge de 18 ans, ainsi que le chant classique et puis j’ai commencé à enseigner à l’Institut Sainte Rafka, puis à l’école de musique NDU et l’Ecole d’Art et de Musique. Aujourd’hui j’enseigne l’harmonie, l’improvisation au piano, le chant classique et le chant moderne sur base de technique classique.
Vous avez écrit des chansons ?
En effet, Sarkha, à propos de l’explosion du 4 août qui a failli me tuer, puis j’ai interpreté Mourour el Kiram et Aman. J’ai également fondé une chorale, Majd el sama, qui interprète de la musique sacrée à l’église Saydet el Khalas à Ayn El Rihani, à côté de Antoura.
Parlez-nous de Healing keys
C’est. Quand j’étudiais le piano je trouvais que les pièces étaient trop classiques et j’ai ressenti le besoin de sortir de ce cadre trop strict. Bien sûr, la formation classique est indispensable, mais j’ai voulu introduire ce petit « plus ».
Où peut-on se procurer cet ouvrage ?
A l’institut Philokalia ainsi qu’à l’Université Notre Dame de Louaizé (NDU). Mais j’aimerais beaucoup les faire publier chez un éditeur.
Quels sont vos projets ?
Je voudrais œuvrer au développement de la chorale. J’essaye d’être original en écrivant des harmonisations nouvelles. Je voudrais également trouver ma place comme chanteur de haut niveau. Par ailleurs, j’ai peut-être quelques projets à l’étranger et je travaille au deuxième volume de Healing keys.

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