Dans l'Agenda Culturel CRÉATION MONDIALE DE DEUX ŒUVRES DE NAJI HAKIM À PARIS

2020-01-15

Zeina Saleh Kayali
Dans le cadre de la messe du dimanche 2 février à 11h à Notre Dame du Liban à Paris, aura lieu un événement exceptionnel, la création mondiale de deux œuvres sacrées de Naji Hakim: Abana et Assalamu aalaiki, pour soprano et orgue. Les deux pièces seront interprétées par la soprano Anne Warthmann et le compositeur lui-même à l'orgue. Naji Hakim répond aux questions de l'Agenda Culturel.

La musique sacrée tient une part très importante de votre catalogue et vous mettez régulièrement votre foi au service de votre inspiration. Est ce pour vous une première que deux de vos œuvres soient créées dans le cadre d'une messe ?

Soli Deo Gloria! C'est plutôt toute ma vie qui est au service de ma foi. Ma musique n'est qu'une partie de ce service.

Non, ce n’est pas une première car mes œuvres vocales suivantes ont été créées dans le cadre de messes dominicales.

.Messe Solennelle 05.03.00 Cathédrale de Manchester
.Missa brevis 05.05.13 Cathédrale de Graz
.Our Lady's Minstrel (Prélude et Danse pour clarinette et orgue; Trois poèmes pour soprano et orgue) 07.09.14 Hofkirche Lucerne

.Psaume Laetatus sum 09.06.15 Cathédrale de Cologne

Pour ce qui est de mon Abana et mon Assalamu aalaiki je suis heureux et fier que pour la première fois deux de mes œuvres vocales puissent être créées dans le cadre d'une messe dominicale en France! Deo gratias!



Comment est venue l'idée de cette double création dans un contexte purement liturgique et non en concert ?

C'est la soprano Anne Warthmann, professeur de chant etresponsable du département voix du Conservatoire-Orchestre de Caenqui m'a donné l'idée de mettre en musique deux textes courts en arabe. Une fois que j'ai fait le choix du Abana (Notre Père) et du Assalamu aalaiki (Je vous salue), j'ai pensé que l'idéal serait de créer ces pièces dans le cadre de la Sainte Messe et précisément dans le rite maronite. Je suis ravi que le Révérend Père Recteur, Monseigneur Amine Chahine et Maître Georges Daccache, directeur de la Musique de la Cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris aient accueilli ce projet avec joie.



Le dernier concert que vous deviez donner au Liban au début du mois de novembre dernier prévoyait plusieurs créations mondiales et a dû être annulé. Avez-vous des projets pour ces œuvres ?

Le 3 Novembre 2019 devait avoir lieu, dans le cadre des Musicales de Baabdath, la création mondiale de mes œuvres suivantes par le Beirut Philharmonic Quintet : Ana Suhaila Haboud, flûte - Adrian Luncanu, hautbois - Octavian Gheorghiu, clarinette - Mihaita Raileanu, cor - Ionut Emil Mardare, basson et moi-même au piano :

Quatre Préludes pour flûte et piano - Cantilena pour hautbois et piano - Our Lady's Minstrel (Prelude and Dance) pour clarinette et piano - Romance pour cor et piano - Gavotte pour basson et piano.

En raison de la crise que subit le Liban depuis le mois d'octobre le concert a été reporté. Nous sommes toujours en attente d'une nouvelle proposition.



Que faut-il vous souhaiter pour 2020 ?

D'abord la Paix et la Joie pour le monde et en particulier pour le Liban. Que le public ait davantage d'opportunités d'écouter ma musique symphonique et comme on dit dans le Abana (Notre Père), litakon machi2atuka (Que votre volonté soit faite !)

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