Editor Ziad el Ahmadieh, une interview de Randa Sadaka, dans l’agenda culturel 2014-06-14
Symbole de la musique orientale contemporaine, Ziad el-Ahmadieh est un compositeur libanais populaire qui fait vibrer le public au son hypnotique et ensorcelant de son oud. Diplômé en arts de la communication de l’Université libanaise américaine (LAU) et fondateur du groupe de jazz oriental Chromatique ; Ziad el-Ahmadieh a joué dans diverses productions théâtrales.
’Beyond Traditions’, ’Silent Wave’ et ’Bilbal’ sont ses trois disques qui ont connu un grand succès.
L’artiste s’est produit dernièrement avec grand succès sur la scène du Métro Madina avec le Hishik Bishik Show, une pièce qui réunit dix artistes, et un concert instrumental de jazz oriental. Rencontre avec l’artiste avant son concert !
Comment êtes-vous arrivé à la musique ?
Personne ne le sait vraiment, ce talent est présent en chacun de nous dès sa naissance. Cette tendance s’est en tout cas affirmée chez moi à l’école, lors de cours de musique. Les professeurs trouvent déjà que j’ai de l’oreille. A 14 ans, je me retrouve responsable de l’orchestre du collège. Tout cela se déroule au
Koweït, où je suis né. Je poursuis mes études universitaires au Liban et j’apprends l’oud au Conservatoire. Mes idées et mélodies servent alors à mes amis lors de leurs remises de diplômes et diverses pièces.
Avez-vous suivi une formation musicale particulière ?
Pas à proprement parler. Je m’inscris deux ans au Conservatoire, mais en raison de mon cursus universitaire prenant, j’assiste peu aux cours. Je révise seul les pièces musicales deux ou trois avant l’examen et vais le présenter dans l’urgence.
Si vous deviez définir votre musique…
Un mélange d’oud oriental typique, auquel les sons arabes s’ajoutent avec l’âme qui apparait dans les détails, les plus petites notes. Je me retrouve dans la musique classique, ce qui s’entend dans mes pièces et j’aime aussi les musiques chaudes et latines. On retrouve conséquemment ces notes exotiques dans mes morceaux. Cette initiation à un Orient mystérieux, avec ses identités multiples, qui nous ouvre généreusement les bras…
Quelle est votre actualité ?
Le concert de ce soir est celui de 5 musiciens. Au saxophone Jeremy Chaplin, à la contrebasse Macram Abou Hosn, Samer Zaghir au violoncelle et Bahaa Dao à la batterie. On joue mon répertoire varié. Je joue aussi dans le Hishik Bishik Show depuis plus d’un an. Dans ce spectacle de cabaret de l’Égypte d’antan, j’ai fait les arrangements musicaux. Cette pièce réunit les décors et les costumes d’époque avec plus d’une dizaine d’artistes. Il y a en général beaucoup d’activité autour de la création de la musique dans mon quotidien, que ce soit pour la scène ou le petit écran. Je crée en effet régulièrement des mélodies pour des feuilletons libanais ou arabes.
Quel est votre rêve ?
Que l’écoute musicale du public se développe sérieusement. Je rêve que notre audience puisse accroitre davantage sa culture musicale.
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Ziad el-Ahmadieh ou le jazz dans la ville , Agenda Culturel
http://www.agendaculturel.com/Musique_Ziad+el+Ahmadieh_ou_le_jazz_dans_la_ville[13/06/2014 12:22:47]
