Dans l'Orient le Jour compte rendu du concert Elie Maalouf

2014-06-07

Marlène Aoun Fakhoury
C’est dans la bonne humeur et
sous le parrainage du ministre
de la Culture, Rony Araiji, que
le Centre sportif, culturel et
social du collège Note-Dame
de Jamhour (CSCS) a clôturé
en fête sa 12e année culturelle.
Tout au long de l’année, une
quinzaine d’ateliers diversifiés
ont répondu aux attentes
d’un public exigeant, avide de
culture. Cette cérémonie dont
la réputation n’est plus à faire
a donné le coup d’envoi à une
exposition des oeuvres réalisées
par les participants aux cours
d’arts et créations de la talentueuse
Élise Turk, et récompensés
par un jury artistique,
composé de Martha Hraoui,
Samir Abillama, Raymond
Audi et Étienne Debbané.
Dans son mot d’accueil, Joumana
Hobeika, vice-présidente
du comité directeur du CSCS,
également présidente du Centre
du patrimoine musical
libanais (CPML) de NDJ, a
mis l’accent sur la mission du
centre, son accessibilité à l’art,
à la culture, à la musique et à
sa transmission des savoirs
d’autant plus essentielle dans
un pays en crise. Prenant à son
tour la parole, le père Bruno
Sion, recteur du collège, a
chaleureusement remercié le
ministre de la Culture pour sa
participation à la cérémonie
et a vivement encouragé les
« étudiants » qui « ont travaillé
dur. Ils ont connu les espoirs
et les inquiétudes, les joies et
les échecs de la création. Ils ont
osé produire et exposer le fruit
de leur production. Ils se soumettent
maintenant au verdict
du jury... ». Le ministre de la
Culture, Rony Araiji, a fait part
de « ma découverte tous les
jours, depuis que j’occupe mon
poste, et avec un plaisir renouvelé,
de la vitalité et de la créativité
des pères jésuites, dans la
mise en oeuvre de leur mission
éducative ». Il a indiqué que
« le Centre sportif, culturel et
social est une affirmation de la
volonté de ces derniers d’inscrire
leur message dans le cercle
vertueux d’un esprit sain
dans un corps sain ». « Les
ateliers de Jamhour, en s’adressant
à un public d’adultes, incarnent
le lieu de re-connaissance
et de redécouvertes. Ce
lieu où apprendre devient enfin
comprendre. Où l’on découvre
qu’on peut avoir tous les talents
: en peinture, sculpture, art
culinaire et floral ; où l’on peut
sonder son âme et son esprit en
cours de religions, de philosophie,
de psychologie ; autant de
moments volés à l’inanité de la
vie mondaine, au profit d’une
rencontre intime avec soi »,
a-t-il dit. Dans son allocution,
Samir Abillama, président du
CSCS, a tracé le bilan positif
de l’année écoulée et la diversité
des programmes présentés,
malgré les nombreuses difficultés
et embûches auxquelles
a dû faire face le pays, dans un
climat de grande incertitude.
« Notre diaspora musicale libanaise
est nombreuse aux quatre
coins du monde. Qu’il s’agisse
de musique savante orientale
ou occidentale, de jazz ou de
rock, elle porte haut les couleurs
de notre pays et fait parler
du Liban dans la presse internationale
autrement que pour
déplorer des actes de violence
ou condamner des hommes
d’affaires véreux. Le CPML
célèbre lors de cette cérémonie
le talent de la diaspora libanaise
à travers un homme :
Élie Maalouf. » C’est en ces
termes que Zeina Saleh Kayali,
vice-présidente du CPML,
mélomane passionnée, a voulu
sensibiliser le public libanais
à sa « propre » musique et
richesse artistique, avant de
présenter ce jeune pianiste
« sans frontière », compositeur
de nombreuses mélodies
qu’il a brillamment interprétées
durant son concert offert
au CPML. La cérémonie
a été clôturée par une dabké
soigneusement préparée pour
l’occasion par les participantes
aux ateliers « arts et créations
», pour le plus

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