Dans l'agenda culturel Firas Barbar un jeune pianiste plein de promesses

2014-07-09

Les goûts et les aspirations du pianiste
libanais Firas Barbar semblent l’emmener
vers le grand romantisme. Pour preuve, le
programme de son dernier concert donné à
Paris en mai dernier qui donne à entendre
des oeuvres de Beethoven, Brahms,
Schubert, Scriabine et Rachmaninov.
Etabli en France depuis 2009, où il est étudiant
à l’Ecole normale de musique, Firas Barbar est
né au Koweït en 1978. Pour l’Agenda Culturel, il
retrace son parcours et parle de ses projets.
’’Le fait d’avoir grandi au Koweït n’a en rien empêché que nous soyons en
contact quotidien avec la musique libanaise et très influencé par elle’’ dit Firas
dont le père, très mélomane, a initié ses enfants dès leur toute petite enfance
aux oeuvres de Fayrouz, Nasri Chamseddine, Wadih al Safi et beaucoup d’autres.
Dès l’âge de 7 ans, l’enfant commence à s’intéresser au luth. Un ami lui en
apprend les rudiments en lui enseignant les gammes, puis Firas apprivoise
l’instrument en total autodidacte.
Vers la même époque, Firas découvre la musique classique grâce aux
enregistrements que possède sa famille. Très intéressé, il ’’furète un peu partout
pour commencer à se constituer une collection personnelle, mais
malheureusement au Koweït, à cette époque-là, l’offre est très limitée !’’.
Ce n’est qu’à l’âge de 13 ans, que Firas débute véritablement l’étude du piano.
N’ayant pu, pour des raisons familiales, répondre favorablement à une offre de
bourse qui lui était faite pour poursuivre ses études en Pologne, Firas arrive
finalement à ’’concrétiser son projet’’ d’étudier le piano en Europe grâce à un
mécène koweitien dont la bourse lui permet de poursuivre son cursus musical à
l’Ecole normale de musique de Paris.
Mais Firas est aussi compositeur et, de sa culture libanaise, ’’c’est la liberté et la
sensibilité’’ qui ont surtout influencé son processus de création. Puis son
éducation musicale a ’’enrichi sa vision de soi à travers la musique’’. Aujourd’hui
Firas ’’recherche davantage la simplicité pour mettre en lumière la profondeur des
sentiments’’. Il apprécie tout particulièrement le langage musical de Ziad Rahbani
’’simple, riche et oriental’.
Les projets de Firas Barbar pour les mois à venir ? Un disque à l’automne et
surtout une très grande envie de pouvoir se produire au Liban. Alors avis aux
organisateurs de concerts ! Ce jeune et brillant pianiste vaut la peine que l’on
s’intéresse à sa carrière.
Zeina Saleh Kayali
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Firas Barbar, un pianiste libanais à Paris, Agenda Culturel
http://www.agendaculturel.com/Musique_Firas+Barbar_un_pianiste_libanais_a_Paris[07/07/2014 11:35:33]
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