Alors qu’il vient de sortir son deuxième album, Plot Twist, Vladimir Kurumilian répond aux questions de l’Agenda Culturel.

Comment êtes-vous « tombé » dans la musique ?

Mon père, qui est architecte d’intérieur, était aussi un excellent accordéoniste. Il nous a envoyé mon frère, ma sœur et moi au Conservatoire dès notre plus jeune âge. J’y ai poursuivi des études de piano et de matières théoriques pendant 15 ans avec Michael Ashjian.



Quand avez-vous commencé à composer ?

En 2009. Au départ c’était surtout de l’improvisation. Je partais d’un thème, et j’improvisais dessus. Ma formation d’architecte d’intérieur m’a permis d’imaginer, autour de la musique, des mises en espace, des projections etc. qui devenaient également sources d’inspiration. En 2017 j’ai commencé à vraiment composer à la table et en 2018 j’ai sorti un premier album.



Comment définiriez-vous votre langage musical ?

Plutôt contemporain et minimaliste, mais dans mon deuxième album, Plot Twist, c’est de l’improvisation plus structurée qui commence à s’apparenter au jazz.



Ce deuxième album est celui du confinement ?

Oui, il est composé de 5 pièces et il pose plusieurs questions ; Que peut-on faire avec le temps que l’on a chez soi ? Comment perçoit-on l’extérieur quand on est coincé à l’intérieur ? Que s’est-il passé cette année, et surtout que ne s’est-il pas passé ?



Comment combinez-vous votre carrière d’architecte d’intérieur et votre vie de musicien ?

J’ai justement dû renoncer à mon diplôme de piano au Conservatoire parce qu’il tombait en même temps que mon diplôme d’architecture d’intérieur à l’Alba ! Et j’aimerais bien pouvoir accorder plus de temps à la musique et à l’enseignement que je pratique déjà (design et croquis), plutôt qu’à des projets d’architecture d’intérieur pour des clients !



https://ffm.to/plottwist