Dans l'OLJ Les Musicales du Liban à Paris, an II

2021-06-05

L’événement se propose de promouvoir la richesse et la diversité des musiques libanaises à travers des concerts variés.

OLJ / Par Z. K., le 05 juin 2021 à 00h00

La cathédrale Notre-Dame du Liban, située au coeur du Quartier latin à Paris, cons titue un écrin idéal pour les Musicales du Liban. Phot o DR
Fondé en 2019, et premier événement en France entièrement
consacré à la musique savante libanaise, les Musicales du Liban est
un festival qui se propose de faire découvrir, en une série de
concerts, la richesse et la diversité des musiques du pays, multiples
et variées, à l’image de l’âme libanaise.
Pour leur seconde édition, les Musicales du Liban sont solidaires
avec leur pays d’origine qui souffre tant de la crise financière que
des suites de la double explosion du 4 août 2020. Ainsi, les dons
récoltés seront reversés à deux associations : Les Amis de la
Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph, institution
durement éprouvée par la double explosion, et le Fonds de dotation
France-Liban pour l’aide aux étudiants libanais de France.
Ce festival, qui devait compter quatre concerts au mois de novembre
2020, a été reporté une première fois à mars 2021, et au vu de la
situation sanitaire qui s’éternisait, la seconde édition peut enfin se
tenir les 13 et 20 juin 2021, avec uniquement deux concerts, dans
l’espoir que les deux suivants pourront être donnés en novembre
2021.
L’affiche de
la seconde édition des Musicales du Liban. Photo DR
La cathédrale Notre-Dame du Liban, située au coeur du Quartier
latin à Paris, constitue un écrin idéal pour ce festival. Son acoustique
et son calme sont célèbres parmi les musiciens, et nombre de
disques y ont été enregistrés.
Le premier concert, dimanche 13 juin à 15h30 (heure française),
« Paris-Beyrouth, un aller-retour poétique et musical », donnera à
entendre un florilège de mélodies françaises et libanaises, en
alternance avec des textes de grands auteurs sur les deux villes de
Beyrouth et de Paris. OEuvres de Béchara el-Khoury, Claude
Debussy, Georges Baz, Stéphane Emiyan, Irma Toudjian, Houtaf
Khoury, Iyad Kanaan, Anis Fuleihan, Nicolas Chevereau, Nadia
Tuéni, Alexandre Najjar, Joseph Sayegh… Ave le pianiste Georges
Daccache, la soprano Marie-Josée Matar et la comédienne Élisabeth
Drulhe.
Le second concert, dimanche 20 juin à 15h30 heure française, est
consacré à l’oeuvre d’une illustre dynastie musicale libanaise, les
Bacha père et fils. Toufic el-Bacha est l’un des pionniers de la
musique savante au Liban. Son fils Abdel Rahman, pianiste
légendaire, est également compositeur. Leurs oeuvres sont
interprétées par un trio dont le pianiste, Louis Dugué, est justement
l’élève de Abdel Rahman el-Bacha, avec Laura Daniel au violon et
Aurore Daniel au violoncelle.
En dépit des circonstances, l’Association des Musicales du Liban est
heureuse de pouvoir offrir une seconde édition aussi riche et variée
que la première et de donner un coup de projecteur au patrimoine
musical libanais qui reste encore entièrement à découvrir. Les deux
concerts seront retransmis en direct sur la page Facebook du
festival.

Partager