Chanteuse, danseuse, actrice, réalisatrice et
lauréate de nombreux prix internationaux,
Aline Lahoud ne déroge pas à la tradition
familiale qui consiste à être un artiste
complet et polyvalent. Son oncle paternel,
Roméo Lahoud, auteur, compositeur et
metteur en scène est l’un des piliers du
patrimoine musical libanais. Digne héritière
de Salwa el-Katrib, sa mère trop tôt
disparue, Aline, a toutefois brillamment
réussi à se faire un prénom dans un monde
artistique souvent sans concessions.
Vous êtes issue d’une prestigieuse lignée musicale et théâtrale. La carrière
artistique était-elle pour vous une évidence ?
Bien sûr, il est évident qu’être issue d'une famille d'artistes joue beaucoup dans
l'influence ou le choix de la personne lorsqu'elle trace son chemin professionnel.
Mais il faut néanmoins que le talent soit là. S’il n'existe pas à la base, faire
partie d'un environnement artistique n'est pas suffisant pour entamer ce genre de
carrière.
Pourriez-vous nous parler du concert que vous allez donner le 6 juin à
l’initiative du Centre du patrimoine musical libanais (CPML) au Collège
Notre-Dame de Jamhour et dont une partie est un hommage à votre mère
la grande Salwa el-Katrib ?
En fait, il s’agit plutôt d’un ’’mini-concert’’ précédé d’un film autour des instants
clé de la vie et de la carrière de Salwa el-Katrib. Pour la partie récital, je
revisiterai quelques grands tubes de ma mère, puis je vais aussi bien sûr
interpréter un certain nombre de chansons de mon répertoire.
Quelle est votre actualité à venir ?
Actuellement je me concentre beaucoup sur le choix de nouvelles chansons et je
travaille sur une série pour la télévision dans laquelle je m'apprête