Dans l'Orient littéraire le livre de chevet de Toufic Succar

2013-08-01

En ce moment, je suis tenté par l’histoire du XXe siècle et surtout la
Seconde Guerre mondiale. Des hommes comme de Gaulle ou
Churchill m’intéressent. Après avoir lu le livre de Jean Lacouture sur
de Gaulle, je suis plongé actuellement dans les Mémoires de
Churchill.
L’histoire contemporaine de mon pays me passionne, bien sûr, et
j’aime confronter des opinions aussi différentes que celle de Jean-
René Belliard qui a écrit Beyrouth, l’enfer des espions, celle de
Fouad Boutros à travers ses Mémoires, ou celle de Samir Kassir dans
Histoire de Beyrouth. L’histoire plus ancienne aussi, bien sûr, et j’ai
lu avec beaucoup d’intérêt les deux volumes de Toufic Touma sur
Les paysans et institutions féodales chez les druzes et les maronites
du Liban du XVIIe siècle à 1914.
La langue libanaise me touche beaucoup, et grâce à l’excellent
ouvrage de Jabbour Abd el-Nour sur la poésie dialectale libanaise,
j’ai connu des poètes libanais tels que Assaad Saba, Émile
Moubarak, Georges Ghanem, et d’autres dont j’ai mis des poèmes en
musique. J’ai aussi collaboré avec des poètes plus proches de nous,
tels que Wahib Kayrouz, Paul Zein ou Marie-Dominique Farhat, qui
ont bien voulu mettre leur talent à ma disposition.
J’ai naturellement un faible pour Gibran Khalil Gibran, mon très
proche compatriote, puisque tous deux nous appartenons à la bonne
ville de Bécharré, et j’ai lu, naturellement, entre autres, Le Prophète,
un classique.
Je suis aussi un grand lecteur de la revue Science et vie. Le livre de
Jean-Claude Bourret La science face aux extraterrestres m’a introduit
dans le monde merveilleux de la science-fiction.
Enfin, je me plonge souvent dans des écrits de grands musiciens, tels
Stravinsky dont le livre Poétique musicale devrait être le livre de
chevet de tout musicien, ou Jean Cocteau dans Le coq et l’arlequin.
Gilles Cantagrel a écrit deux magnifiques livres sur J.-S.Bach : Bach
en son temps et Le moulin et la rivière qui vous donnent un portrait
authentique du grand cantor allemand.
Et il m’arrive aussi, de temps à autres, de reprendre avec nostalgie
les classiques français : Racine, Corneille, Molière et aussi La
Fontaine…

Partager